De nombreuses heures de vol, pas mal d'attente, 2 compagnies aériennes différentes, je pose le pied à Denpasar, la bouillonnante capitale de l'île de Bali. L'énumération des 4 lettres de ce bout de terre annonce pour beaucoup des vacances idylliques sur une île paradisiaque. Ma petite famille me récupère à l'aéroport avec un grand sourire. Presque 2 mois qu'on ne s'est pas vu. Mais tout semble être passé si vite. Nous négocions un bemo (van local) pour filer vers le quartier Legian. L'ensemble des quartiers Legian et Kuta rassemble une grande quantité de touristes et de toute l'économie afférente. Succession d'hôtels, restaurants, agences de voyage, boutiques d'artisanat et d'articles de surf. L'envie est trop tentante. Des années que Jo et moi rêvons de vagues déferlantes, de tubes et de glisse. Faire corps avec l'océan. Seul avec sa planche pour caresser l'élément. Bien plus qu'un sport, les passionnés le considère comme un philosophie de vie. Peut-être sera-t-elle notre dans quelques heures après notre séance d'initiation. Sur la plage, tous les 50m, des stands offrent des planches à louer. Longboard, mini-malibu ou thruster, on apprend vite les termes. Nous réservons un cours de 2 heures. Répétition sur la plage où notre moniteur nous décompose les mouvements pour se dresser. Puis planche sous le bras nous marchons gaiement vers les vagues. Une série de conseils plus tard, une sensation particulière teinté de plaisir pur m'envahit. Je tiens debout sur la planche ! Le chemin est encore semé d'embûches avant de tourner dans les vagues géantes mais la joie de glisser est bien là, comme une évidence.
Mais l'apprentissage sera encore long, très long... Car avant de faire la une des magazines de surf, nous nous sommes inscrit pour le concours de la plus belle gamelle.
Armelle et Magali nous rejoignent à leur tour et l'équipe est au complet pour 15 jours de péripéties balinaises. Tendres retrouvailles.
Pour prolonger la vie douce et dorée de Kuta, nous partons visiter le sud de l'île. Balangan, Dreamland ou Padang-Padang, frangés de cocotiers ou bordés de falaises. Un point commun traverse ces bandes de sable clair arrosé par de jolis rouleaux où surfers et body-boarders se disputent l'exclusivité d'une vague. Un leitmotiv revient sans cesse. Bouche bée, Notre regard ne se décolle plus de ces étendues paradisiaques, terre promise des stressés du vacarme citadin.
Nos yeux décryptent les vagues au loin. Il ne nous manque plus qu'une planche...
En fin de journée, nous visitons le temple d'Uluwatu. Sanctuaires de singes plus ou moins agressifs avec la fâcheuse tendance à attraper tout ce qui dépasse des poches. Le soleil descend à l'horizon, nos regards sautent de l'océan au ciel rougeoyant. Le crépuscule emporte les derniers rayons de cette merveilleuse journée.
Keyword - plages paradisiaques -
mardi 12 août 2008
Découverte du surf à Bali
Par dorian le mardi 12 août 2008, 22:41 - TDM2-Indonesie
jeudi 24 juillet 2008
le récif magique de Sodwana Bay
Par dorian le jeudi 24 juillet 2008, 20:59 - TDM2-Afrique du sud
Les amortisseurs tremblent sur la route caillouteuse. Les enfants nous saluent au passage. Le calvaire prend fin sur un village à priori sans consistance. De l'autre côté de la dune, une longue plage de sable et de belles vagues qui semblent destinées aux amateurs de surf. Mais à l'entrée du village, l'amoncellement de panneaux annonçant guesthouses et clubs de plongée nous titille. Qu'est-ce que cette petite baie au nord-est de Durban cache dans ses profondeurs ? Nous débarquons ici pour le découvrir.
Loin de l'agitation quasi-industrielle du centre de plongée Coral Divers, nous optons pour le club Amaury Diving. Colin, son fondateur, nous accueille et nous donne rendez-vous le lendemain matin sur la plage.
Les bateaux pneumatiques reposent sur la plage et une foule s'agite autour. De gros tracteurs poussent les embarcations dans l'eau. Briefing de la plongée. Armés d'un masque et d'une bouteille nous sautons à bord du bateau. Le skipper évite les déferlantes avant de foncer vers le point de mise à l'eau.
Nous coulons lentement dans le grand bleu. Les premières formes du fond apparaissent. Coraux mous et durs tapissent les anfractuosités du récif et abritent une diversité hallucinante de vie sous-marine. Du baliste clown au poisson-coffre, de la crevette arlequin au poisson-ange empereur. L'harmonie de couleurs des nudibranches nous laisse sans voix. La diversité de ces sortes de limaces est telle que Colin en a fait sa spécialité et prévoit d'écrire un livre à ce sujet. Il nous montre une espèce jusqu'alors inconnue du monde scientifique - un nudibranche qui attend encore son nom latin. Tachetés, zébrés, jaunes, bleus, blancs, mauve et dépassant rarement les 2 centimètres, ils enjolivent le monde miniature du récif. Mais l'apothéose chromatique couvre la crevette arlequin qui déguste une étoile de mer. Des tâches galonnent sa carapace nacré. Quelques coups de palmes plus loin, la grâce d'une tortue en pleine eau.
On répètera ce rituel 5 autres fois avec toujours la même dose de fascination. 6 plongées au total et autant d'instants inoubliables. Crabes tachetés se cachant dans les interstices d'un corail épineux. Murènes bouche bée devant nous autres plongeurs tout autant ébahis. Disques de coraux majestueux enveloppés de bancs orangés. Nudibranches boutonneux et raie décollant du fond sablonneux.
samedi 24 novembre 2007
Coups de pagaies dans Marlborough sound
Par dorian le samedi 24 novembre 2007, 17:58 - TDM-Nouvelle-Zelande
Le temps file et nous voilà revenu à l'extrémité nord de l'île du sud. Un peu moins de trois semaines qu'on a vécu à un train d'enfer. Mais comment en aurait-il pu être autrement avec la masse d'activités et la diversité des paysages qui composent cette île ?
Depuis l'embarcadère de Picton, nous apercevons les va-et-vient incessants des ferrys. Deux compagnies, Blue Bridge et Inter Islander se partagent le gâteau juteux des liaisons entre les deux îles. Mais avant de prendre le bateau et remonter vers Auckland, nous décidons de passer quelques jours ici. Non pas à végéter dans les rues tranquilles du village mais dans un kayak.
Une petite expédition de 3 jours. Les compartiments étanches remplis de nourriture et de matériels de camping, nous quittons la plage pour nous aventurer dans le fjord. La première partie consiste à traverser le bras de mer qui nous sépare de la côte opposée. Arbres et arbustes y flirtent l'eau. La rive est un paradis de courbes, de méandres et de criques. Un décor finement ciselé où de nombreuses petites plages rompent l'enchevêtrement verdâtre de la végétation. Une roche brune perce parfois le rideau vert et expose à marée basse sa collection de moules qui nous régaleront plus d'une fois. Une de ces courtes plages nous accueille pour déjeuner.
Le ventre plein; nous repartons pour une courte étape vers une autre crique et une autre plage où nous établissons notre camp. Première nuit dans la verdure de Marlborough Sound.
Au matin suivant, nous démontons la tente, répartissons la charge dans les compartiments étanches et repartons à la découverte littorale. Un léger clapot nous asperge d'embruns et une brise matinale rend nos coups de pagaies plus difficiles. Nous explorons le contour découpé de la côte et ramons jusqu'à la fin du fjord où nous plantons notre tente sur une nouvelle plage. Une soirée détendue embrassée par l'eau plate du fjord et la barrière émeraude de la forêt.
Troisième et dernier jour, nous pagayons dans chacune des criques qui nous rapprochent de Picton. Le contour littoral apartient parfois à de riches néo-zélandais où une grande villa domine une plage privée et un ponton de bois. Nous sautons hors de notre kayak sur une ultime plage pour un déjeuner savoureux. Dégustation de ces derniers coins de nature avant de rentrer au port.
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